mardi 3 décembre 2013

Les Algonquins De Lac Barrière Mettent Arrêt à des Oppérations Forestières Non-autorizés Sur Leur Territoire, Et Ce Jusqu'à Ce Que Les Accords Soient Respectés




Lac Barrière, Québec / - Aujoud'hui les Algonquins de Lac Barrière utilisent des méthodes non-violentes pour bloquer des oppérations forestières dévastatrices sur leur territoire dans l'ouest du Québec.

Ce 24 novembre dernier, le Chef et la Conseil de la communauté ont envoyé une lettre à la Gouvernement du Québec, lui demandant de respecter des accords signées avec le Lac Barrière, ce qui sont sensées empècher de la coupe forestière sur des lieux d'importance écologique ou culturel.

« Nous essayons de protéger et de prendre soin de la territoire et des eaux pour des générations futures de la société autochone et non-autochtone » explique Norman Matchewan, un conseillé de la communauté.

En 1991, le Lac Barrière a signé l'Accord trilatéral, d'une importance historique, avec les gouvernements du Québec et du Canada. Il visait l'établissement d'un système sans précédent de gestion durable de plus de 10 000 kilomètres carrés de territoire traditionnel qui n'a jamais été cédé.

En 1998, le Lac Barrière et le Québec on signé un accord subséquent, pour la négociation du co-gestion de la territoire, pour le partage de revenus provenant de ressources, et pour des raisons liés.

Les gouvernements du Québec et du Canada refusent de respecter les accords de 1991 et 1998 et permetent aux compagnies forestières de faire de la coupe à blanc sur des énormes tracts de terre, et ceci sans consultation avec la communauté.

Il y a trois semaines, la Sureté du Québec ont rendu visite au Chef de Lac Barrière, Casey Ratt, le samedi matin, chez-lui.

Dans une lettre au gouvernement du Québec, le chef et le conseil de la communauté écrivent : « Lorsque nous essayons avec nos modestes moyens de protéger nos ressources d'exploitation injuste, vous assurez que le Sureté du Québec sont présents pour nous intimider, ce qui se traduit en journées en court et souvent en peines en emprisonnement. »

« Nous utiliserons tous nos moyens, bien qu'ils soient limités, pour protéger notre territoire et nos sites culturels, même si cela implique à nouveau les tactiques de bras de fer de la Sureté du Québec. Nous sommes prêts à faire face aux conséquences », ils enchainent.

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Personne contact pour les médias: Norman Matchewan 819-441-8006

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